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On va tous mourir !", c'est un constat plutôt direct, non ? Imaginez un homme de 55 ans, planté là, à regarder le sablier de sa vie se vider inexorablement. Statistiquement parlant, il lui reste vingt petites années à vivre. Et là, la mort n'est plus une abstraction lointaine, c'est déjà demain. C'est l'heure d'aller à l'essentiel.
Que se passera-t-il lorsque la maladie aura transformé nos corps en pantins tragiques ? C'est là que "Six pieds sur terre" entre en scène. C'est bien plus qu'une injonction, c'est une invitation grave et hédoniste, un mélange de tragique et de drôle. Parce que, soyons réalistes, nous aurons tous à faire face à notre propre mortalité un jour ou l'autre. Alors, pourquoi ne pas se dépêcher de vivre ?
C'est comme si ce spectacle était un rappel, un cri du cœur qui nous dit : "Hé, la vie est courte, alors autant en profiter !" Une sorte de carpe diem théâtral où la gravité de l'existence se mêle à la légèreté de l'instant présent.
La presse en parle
Le ton drôle et léger de la pièce est rapidement donné : abordons les questions les plus graves, soit, mais que ce soit fait sans apitoiement, bien au contraire. Que le parti pris soit celui du rire. Et c’est ce que Jean-Luc Piraux parvient à effectuer avec beaucoup de succès. Le Suricate – www.lesuricate.org