Emmanuel Dekoninck

Au Vilar
A leur manière, ils ont contribué ou contribuent à faire rayonner le statut de Pôle culturel de la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. Aujourd’hui, Olala rencontre Emmanuel Dekoninck, directeur du Vilar.
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Si tu devais résumer ton parcours en quelques mots ?

Comédien et metteur en scène, habitant le Brabant wallon depuis longtemps, j'ai mené avec ma troupe, les Gens de Bonne Compagnie, plusieurs projets en collaboration avec la Province et des opérateurs de la région. Le Vilar ? J'y ai vu mes premiers spectacles. Le Centre culturel d'Ottignies ? J’y ai présenté mes premiers projets.

Et aujourd'hui, te voici à la direction du Vilar ?

J'étais déjà artiste associé au « Vilar », alors quand l'appel à candidature est sorti, je me suis dit que c'était tout à fait cohérent avec ce que je voulais faire : déployer la culture dans ma région, avec des moyens, des programmes, des partenaires à l'échelle de cette région. 

Que penses-tu d’Ottignies-Louvain-la-Neuve en sa qualité de Pôle culturel ?

Ce qui me paraît être le plus bel accomplissement dans le paysage culturel d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, c'est l'implication citoyenne dans la culture. On ne compte plus les citoyens et les associations qui participent, créent, relaient, intègrent la culture dans leurs activités. Qu'il s’agisse d'organisateurs de festivals, d'associations de fait ou de kots à projet, c'est un vrai bonheur de proposer à ces interlocuteurs, qui sont de vrais petits opérateurs culturels, des partenariats qui donnent réellement de multiples occasions à chaque citoyen de vivre pleinement la culture et pas seulement de la consommer. J'en suis enchanté.

Et s’il fallait aller plus loin encore ?

Pour aller plus loin, on pourrait certainement encore développer les collaborations. Je suis très heureux, par exemple, d'avoir saisi l'occasion de notre hébergement par le Centre culturel d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, lors des travaux réalisés au théâtre, pour initier une collaboration qui nous permet d'adresser désormais notre communication en commun aux publics scolaires, ce qui évite les doubles emplois et un certain gaspillage, permet de sortir d'une logique de concurrence assez stérile et laisse d'autant plus de temps et de moyens pour des activités pédagogiques en lien avec notre offre de spectacles.

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